Voici une histoire

Le soir où la vierge amena une fille sur un nuage

Un soir d'été, mon pays remporta brillamment le Championnat du Monde de Football. A travers tout le territoire, ce ne fut que cris de joie, danses, chants de fête, concerts de klaxons… et ceci jusqu'à l'aube.

Tous les gens disaient qu'ils n'avaient jamais connu un tel bonheur, au cours de leur existence, et que les joueurs de l'équipe nationale venaient de rentrer dans l'éternité.

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Devant une telle liesse populaire, je m'adressai à la Vierge Marie et lui posai une question :

-"Marie, depuis toujours tu nous enseignes que le bonheur s'obtient par la prière et la conversion. Se pourrait-il que tu te sois trompée, pour une fois, et que la vraie joie vienne en réalité du sport ?"

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En entendant ces paroles, la Vierge sourit. Puis, elle me prit par la main et m'emmena avec elle sur un très haut nuage. De là-haut, je pouvais voir toute la planète. Comme c'était impressionnant !

Elle me montra mon pays du doigt et me dit : "Regarde !"

En regardant attentivement, je pus voir que toutes les villes et tous les villages étaient en fête, chez moi. C'était une véritable explosion de joie à laquelle on assistait ! Un spectacle comme je n'en avais jamais vu auparavant ! Les clameurs montaient même jusqu'à nous tellement elles étaient fortes !

Par contre, je vis également des choses moins réjouissantes : les autres pays du monde étaient tous dans l'ombre. Oui, dans l'ombre. Ils n'étaient pas touchés par cette vague de joie. Beaucoup d'entre eux étaient même très tristes. Cela me surprit. En regardant de plus près, je m'aperçus qu'il s'agissait de ceux qui avaient été éliminés au cours de la compétition. Les gens pleuraient, parlaient à peine. Tous avaient des visages vraiment affligés, et la Vierge semblait peinée de les voir ainsi. En fait, la joie ne concernait que mon pays. Le reste de l'humanité était comme plongée dans les ténèbres.

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Puis, Marie m'indiqua un autre endroit, avec son doigt, et elle me dit à nouveau : "Regarde !"

Cette fois, c'était la Bosnie Herzégovine. Je reconnu Medjugorje (le sanctuaire où la Mère de Dieu apparaît depuis de si nombreuses années !) ainsi que l'église Saint Jacques (l'église principale de la paroisse !).

A l'intérieur, c'était comble. Les fidèles étaient assis en silence et participaient à un temps d'adoration du Saint Sacrement. Un prêtre animait ce moment avec beaucoup de douceur. A intervalles réguliers, il formulait de courtes prières et des musiciens jouaient une musique qui était si belle que j'en fus ému aux larmes. Les fidèles étaient vraiment très recueillis. En voyant ces visages inondés de paix, je compris que tout le monde recevait de grandes grâces intérieures. D'innombrables chaînes étaient en train de tomber dans les âmes et dans les cœurs. Je vis notamment un couple qui ne s'entendait plus depuis des années se redonner doucement la main. Quel moment fabuleux ! A côté de moi, la Vierge en frémit d'émotion !

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Ce qui était absolument incroyable, c'est qu'il y avait des gens de tous les pays du monde : des français, des italiens, des allemands, des portugais, des brésiliens, des argentins, des africains, des australiens… Oui, toute la planète semblait rassemblée dans cette petite église.

Mais contrairement à ce que j'avais vu précédemment, tous les cœurs vibraient à l'unisson. Ils étaient animés par une même foi, une même espérance et un même amour. Parmi les fidèles, il n'y avait personne qui se sentait exclu. Tous regardaient dans la même direction. C'était un spectacle absolument extraordinaire !

Tandis que je contemplais cette scène, il me fut également donné de comprendre (quelle grande grâce !) tout ce que ces gens allaient faire de bien une fois rentrés chez eux. Cela fut pour moi un autre moment merveilleux car je pus voir comme une "traînée de joie et de paix" se répandre aux quatre coins de la planète; une joie et une paix qui chassaient la tristesse partout et permettaient à des milliers de foyers de lumière de s'allumer dans le monde obscur où nous vivons.

Ah ! Quel spectacle ineffable ! J'aurais voulu le contempler sans cesse ! Le monde entier semblait transformé et il ne subsistait aucune zone d'ombre (si ce n'est là où l'on refusait délibérément d'accueillir la lumière).

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Après quelques instants,  la Vierge me reprit très doucement la main et me ramena chez moi. Elle me sourit à nouveau et, avant de me quitter, elle me dit simplement ces mots :

"Mon enfant, tu peux parfaitement te lancer dans une carrière sportive, si tu le souhaites. Il n'y a absolument aucun mal à cela. C'est une très belle vocation. Mais si tu veux connaître le vrai bonheur – le seul qui soit vraiment universel et qui puisse embraser le cœur de tous les hommes en même temps, sans aucune exception - alors c'est ma voie que tu dois suivre; celle qui conduit à Jésus. Et pour cela, il faut mettre mes recommandations en pratique et y rester fidèle. Là est le bon chemin".